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Le réseau ASToN, 2019-2022 – épisode n° 1

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Dans le cadre de son premier cycle (2019-2022), ASToN a aidé 11 villes africaines à faire de leur transformation numérique le déclencheur pour devenir des villes plus inclusives et durables.

Il s’agit des villes suivantes :
• Bamako (Mali)
• Benguerir (Maroc)
• Bizerte (Tunisie)
• Kampala (Uganda)
• Kigali (Rwanda)
• Kumasi (Ghana)
• Lagos (Nigeria)
• Matola (Mozambique)
• Niamey (Niger)
• Nouakchott (Mauritanie)
• Sèmè-Podji (Benin)

Au cours de la période 2019-2022, les membres d’ASToN ont fait progresser leurs projets de transition numérique par l’échange et l’apprentissage entre pairs, en engageant leurs parties prenantes dans un processus de transformation, en combinant leurs expertises urbaines et en adoptant de nouvelles méthodes de travail, et ce dans une approche axée sur les résultats.

Depuis le début nous espérons, en tant que réseau, qu’en créant une communauté de partenaires et en collaborant ainsi, les villes ASToN disposent des moyens nécessaires pour opérer des changements. Plus précisément, elles ont pu devenir des catalyseurs plus efficaces, compétents et autonomes, des moteurs reconnus du bien-être socio-économique de leurs citoyens grâce à des outils numériques appropriés et ancrés durablement dans leur contexte local.

Chiffres clés sur l’impact du réseau :

480 participants aux formations et rencontres transnationales

30% des villes ASToN qui utilisent déjà les méthodes et les outils du programme pour concevoir d’autres politiques urbaines et des services innovants

450 000 € investis pour expérimenter et tester des solutions innovantes

424 personnes impactées par les solutions expérimentées

5 choses que nous aurions aimé savoir lorsque nous avons lancé le réseau :

Examinez la raison d’être du réseau. Le fait de définir les points de départ sous forme de questions permet d’orienter le programme et de l’ajuster au fur et à mesure, pour s’assurer qu’il apporte un maximum de valeur ajoutée à l’ensemble des acteurs concernés.
Collaborez avec les villes en tant qu’amis critiques. Être accompagné d’un « ami critique », changeant en fonction des étapes du projet, en l’occurrence l’une des villes participantes, permet de disposer d’un partenaire de confiance avec lequel on peut tester des idées, les faire évoluer et veiller, ensemble, à ce qu’elles correspondent aux besoins.
Tout ne se passera pas comme prévu, il convient donc de planifier ses actions de manière souple afin de pouvoir itérer. Le plan fera toujours l’objet de dysfonctionnements et certaines de ses composantes ne seront pas pertinentes dans la réalité. Ce n’est qu’en concevant un programme évolutif et en permettant des ajustements au fur et à mesure que vous serez pertinent et utile malgré les bouleversements extérieurs.
Connectez les personnes entre elles. Ne pas sous-estimer le pouvoir et les bénéfices d’une mise en relation des personnes. Nous l’avons constaté à de nombreuses reprises tout au long du projet ASToN (2019-2022). Des liens étroits se sont même noués et le taux de participation aux événements en présentiel a atteint les 100 % (y compris parmi les maires), car de telles rencontres sont très enrichissantes.
L’expérimentation ne constitue pas l’objectif ultime en soi. Pour une ville, il peut s’avérer inédit de démarrer à petite échelle sur la base d’une expérimentation et constituer une nouvelle méthode de travail, ce qui peut vite amener à penser que l’expérimentation correspond à l’objectif. Cette expérimentation n’est en réalité qu’une partie du processus, elle nous fournit suffisamment de données pour commencer/arrêter/poursuivre le processus et étayer la démarche afin de mobiliser davantage de fonds.