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ÉTUDE DE CAS ASToN (2019-2022) : Le parcours d’apprentissage d’ASToN

Maintenir la cohésion du réseau

Le réseau ASToN a été conçu pour accompagner les villes dans leur parcours de transition numérique. Or, nous avons appris que chaque ville du réseau ne partait pas du même point. Le défi consistait donc à concevoir un parcours d’apprentissage commun qui permettrait de faire progresser les plus avancées tout en veillant à ne laisser personne à la traîne.

À l’issue de la phase 1, nous avions identifié les domaines qui offraient au réseau le plus grand nombre d’occasions d’apprendre, ensemble et les uns des autres. Les phases suivantes ont consisté à s’appuyer sur les acquis en place tout en explorant, ensemble, de nouveaux sujets qui profiteraient à tout le réseau.

Un programme commun

Afin de soutenir les principales activités nécessaires aux villes pour mettre en oeuvre leur plan d’action local, nous avons développé un programme commun. Il s’inspire des domaines d’apprentissage que nous avons identifiés dans l’étude de référence.

Le programme commun a présenté certaines des méthodologies couramment utilisées dans le domaine du développement numérique et de l’innovation, telles que la réflexion conceptuelle, la méthode Lean et les méthodes Agiles, ainsi que les thèmes communs, les outils et les techniques qui accompagnent toutes les formes de transition numérique, tels que le gouvernement numérique, la gestion des données et les données à des fins de prises de décision.

Une liste très fournie de thèmes pour répondre à l’évolution des besoins

Les domaines d’apprentissage avaient été établis au niveau du réseau et conçus pour être pertinents pour l’ensemble des villes, couvrant les questions liées au numérique, à l’expérimentation, à la participation citoyenne, aux méthodes d’innovation et aux états d’esprit, aux données, au financement, etc.

Nous disposions d’une liste très fournie, à savoir toute une réserve de sujets pouvant faire l’objet d’un apprentissage et de domaines que nous voulions traiter, et avons défini un rythme d’apprentissage trimestriel qui nous permettait d’approfondir un sujet avant de passer au suivant. Chaque trimestre, nous examinions notre réserve de sujets et en choisissions un en fonction des besoins exprimés par les villes.

En passant du temps avec les villes, nous nous sommes rendu compte que davantage d’apprentissages sur la gestion de projet, le suivi budgétaire et le pilotage d’un groupe d’action local leur aurait été profitable, ce qui devra être pris en compte à l’avenir.

Une approche mixte pour s’adapter à tous les modes d’apprentissage

Pour soutenir les villes, nous avons utilisé une combinaison de plusieurs méthodes d’aide à l’apprentissage, notamment :
• des événements de réseau animés par des conférenciers ou organisés par l’expert référent
• des outils à utiliser par les villes dans leurs activités locales
• des moments entre pairs dédiés à l’apprentissage
• des mises en relation avec des experts techniques compétents

Soudés grâce à un rythme et une structure

Le rythme trimestriel nous a laissé le temps de réfléchir, d’apprendre et de corriger le cap si nécessaire, tout en créant chez les villes un sentiment de sécurité et d’encadrement qui leur permettait de savoir exactement où elles en étaient de leur parcours d’apprentissage et comment poursuivre.

Au début de chaque trimestre, une réunion de lancement a été organisée au cours de laquelle un guide d’apprentissage a été distribué et quelques nouveaux sujets et outils présentés. Avant la fin de chaque trimestre, les participants avaient l’occasion de mettre leur apprentissage en pratique, de réfléchir à ce qui avait ou n’avait pas fonctionné, et d’échanger avec d’autres membres du réseau pour consolider leur apprentissage.