Bâtir une communauté
Comment créer un réseau solide et actif ?
Le réseau doit, autant que possible, créer une communauté qui agit de manière intentionnelle. La communication, la capitalisation sur les connaissances et le partage sont importants pour s’engager efficacement vis-à-vis du monde extérieur. Par ailleurs, il convient d’utiliser des outils appropriés pour faciliter et promouvoir un partage efficace des informations en interne.
Autant que possible, le réseau doit créer une communauté et développer chez les villes participantes un sentiment d’identité collective et d’appartenance. Ces relations subsisteront bien après le réseau, suscitant de nouvelles opportunités dont nous ignorons encore tout.
La communauté peut apporter d’autres types de soutien que celui offert par les activités du programme car cela permet aux participants de prendre les devants et de demander directement aux autres ce dont ils ont besoin.
Apporter des changements et bouleverser ses méthodes de travail peut s’avérer compliqué au sein d’une administration. Chaque équipe municipale possède forcément des personnels disposant d’une expertise technique approfondie, capables d’apporter à leurs homologues soutien et conseils fondés sur leur expérience passée. Il existe également, entre pairs, un vrai sens de l’entraide dans les moments difficiles – un sentiment d’être « dans le même bateau » pour affronter les turbulences occasionnées par les changements politiques et des bouleversements externes tels qu’une pandémie.
Notre approche et nos méthodes
• La culture du réseau : Réfléchir à la culture du réseau. Les participants inscrits au programme sont probablement des acteurs du changement au sein de leur gouvernement dotés un esprit d’innovation plus prononcé. Le réseau doit être un lieu où l’on encourage et on ressent ce sentiment d’identité commune.
• Principes partagés : Dès le début du réseau, établir avec l’ensemble des participants des principes partagés. La philosophie et les principes partagés d’ASToN étaient les suivants :
– Échange transnational basé sur la mutualisation ;
– Apprentissage par la pratique, volonté d’essayer de nouvelles choses ;
– Démarche hautement collaborative et participative, y compris pour les parties prenantes locales de tous les secteurs, et écoute active ;
– Ouverture et esprit d’expérimentation : la curiosité et la volonté de « sortir de sa zone de confort » et l’honnêteté de le dire quand les choses ne fonctionnent pas ;
– Volonté de tisser des relations, prendre le temps d’apprendre à se connaître.
• Réunir les membres du réseau autour de domaines d’expertise : Sur les domaines d’expertise technique pointue, réfléchir à la manière de mettre en relation, à travers le réseau, des personnes aux rôles et attributions similaires.
• Événements du réseau (en présentiel) : Investir dans des événements de réseautage en présentiel, moments privilégiés où tous les membres du réseau se réunissent, se rencontrent de visu et peuvent échanger individuellement, apprennent ensemble et partagent leur repas.
• Un espace numérique dédié à la collaboration :
Créer un espace numérique où les participants des villes des différents pays membres du réseau peuvent se connecter les uns aux autres à l’aide d’outils mobiles et internet. Nous avons utilisé Basecamp pour partager des informations et WhatsApp pour les échanges en général (plus de détails ci-dessous).
• Communication multilingue : Lorsque cela est possible, prévoir de communiquer dans au moins deux langues. Se servir de la technologie pour réduire la barrière linguistique qui peut freiner le développement de la communauté, par exemple en utilisant la fonction d’interprétation simultanée de Zoom, des interprètes physiques, etc.