Mettre en place un réseau de pairs a donné aux autorités locales le courage et le soutien nécessaire pour être pionnières
Les autorités locales que nous accompagnons sont souvent des pionnières en matière de transformation numérique, ou les premières dans leur secteur à travailler de manière expérimentale. Elles repensent intégralement leurs méthodes de travail et révisent leurs attentes dans ce domaine. Mais elles perdent du même coup en sécurité et en soutien tout au long du processus.
Par exemple, la ville de Niamey avait choisi de tester un système de paiement mobile des taxes sur les véhicules. Cette démarche étant la première numérisation d’un service fiscal de la ville, ses enseignements allaient avoir d’importantes répercussions sur les autres services municipaux. Mais elle impliquait pour les fonctionnaires d’apprendre à concevoir, tester et lancer une solution numérique en partant de zéro, aucun autre exemple n’ayant encore été mis en oeuvre dans la ville.
Conscients de l’inconfort que peut susciter le fait de devoir envisager l’avenir de manière spéculative, nous avons volontairement créé une sécurité psychologique en limitant les risques « de se tromper ». Nous nous sommes concentrés sur le soutien apporté aux villes à travers les coachings individuels mais également le réseau de pairs d’ASToN. Le réseau a permis à chaque ville de ne plus être isolée mais de travailler de concert avec 11 autres villes, se posant les mêmes questions et trouvant des réponses ensemble.
Recommandations pour les autorités locales qui souhaitent mener des expérimentations : l’expérimentation peut paraître inconfortable car elle incite à modifier sa façon de travailler. Trouvez d’autres autorités locales ou initiatives dont vous pouvez vous rapprocher pour vous sentir soutenu et apprendre d’elles.