Phase 3 d’ASToN : un projet unique pour l’expérimentation de villes en Afrique
Depuis 2019, les neuf autorités locales présentées dans ce recueil s’impliquent ensemble en tant que membres du réseau ASToN, créé pour se dérouler en trois phases. La phase 1 (Exploration) consistait à établir l’étude de référence et dresser le champ d’application ; la phase 2 (Engagement) consistait à mettre en pratique la théorie et établir des relations avec des personnes en dehors de l’autorité locale, dans chaque secteur concerné ou impliqué par le problème et la solution potentielle pour le résoudre.
La phase 3 (Expérimentation) a été conçue pour permettre aux autorités locales d’apprendre l’expérimentation Lean et d’utiliser cette approche pour tester les différentes parties de leur plan d’action local. Le plan d’action local est le principal résultat du projet ASToN. Il s’agit d’un document qui décrit les solutions identifiées par l’autorité locale durant les séances du réseau ainsi qu’une feuille de route de l’application de ces solutions. Pendant la phase d’expérimentation, les autorités locales cherchaient à valider ou invalider certaines hypothèses sur le succès du déploiement de leurs solutions, afin d’intégrer ces nouveaux enseignements dans leur plan d’action local et continuer de développer leur solution.
Durant la phase 3, les autorités locales ont bénéficié de subventions d’un montant maximal de 50 000 euros pour mener à bien leurs activités. Elles ont également été soutenues par un coach spécialisé, qu’elles rencontraient régulièrement, dans un premier temps pour établir les bases de l’expérimentation, puis pour réfléchir aux apprentissages en cours.
Les autorités locales sont passées de « jamais eu recours à des concepts tels que les expérimentations ou tests d’hypothèse » à « déjà adopté une approche expérimentale des projets numériques ». Certaines équipes ont rencontré des difficultés à formuler avec leurs coachs des hypothèses ou des croyances sur leur solution. L’impression donnée était que soit un élément était parfaitement connu de la ville et ne nécessitait donc pas de test, soit un aspect crucial de la solution ne devait être décidé et vérifié que plus tard.
Dans l’ensemble, l’expérimentation et la manière de procéder de chaque autorité locale ont été uniques. Elles reflètent les différences de taille, de capacité et de mandat des autorités locales et de leur personnel qui pilotent le projet par le biais des groupes d’action locaux. Pour en savoir plus sur ces différences contextuelles, vous pouvez consulter l’Étude de référence d’ASToN.