Participation citoyenne / fracture numérique
Secteur d’intervention privilégié pour ASToN
La thématique choisie par Kigali est Participation citoyenne/ Fracture numérique.
Les personnes âgées de 14-35 ans représentent 53 % de la population de Kigali. La ville comprend donc de nombreux jeunes qui peuvent stimuler l’innovation et le changement social grâce aux technologies numériques. Cependant, le niveau de compétences numériques pour cette tranche d’âge est très disparate. Bien que certains maîtrisent les technologies numériques, certains groupes sont intéressés par les technologies TIC, mais se situent dans une situation défavorable en raison de lacunes de compétences nécessaires pour pouvoir les mettre à profit de manière constructive.
Pour pouvoir diffuser les opportunités, améliorer l’employabilité et encourager l’adoption des services numériques, Kigali se doit de réduire cette fracture numérique. L’un des indicateurs fondamentaux de succès serait une augmentation du nombre de jeunes numériquement compétents, ainsi qu’une adoption à plus grande échelle des services e-gouvernementaux et e-business.
Constatations : le point de départ pour traiter ces problèmes
Les constations suivantes constituent le point de départ dans la quête de Kigali de combler le fossé des compétences numériques pour la jeunesse. Sur la base de recherches menées durant la Phase 1, elles décrivent les points forts et les difficultés, inextricablement liés, qui doivent être pris en compte.
Il existe un engagement politique fort en faveur de la transformation numérique
La ville de Kigali s’est dotée d’un programme clair visant à exécuter des projets numériques qui s’inscrivent dans le cadre des priorités stratégiques au niveau national. En exploitant le potentiel de Kigali et du Rwanda en général comme pôle numérique africain, la municipalité contribue à stimuler la croissance économique et la transformation sociétale.
L’écosystème local est robuste et sous-exploité
Le secteur de l’innovation et des nouvelles technologies est très robuste à Kigali, et l’autorité urbaine pourrait créer de meilleures synergies avec ces parties prenantes et encourager une collaboration plus approfondie. Jusqu’ici, il n’y a eu qu’une interaction limitée avec les innovateurs et les technologues locaux.
Certains projets numériques dépassent la capacité de l’autorité locale
Au niveau de l’autorité locale, on note un net déficit en termes de connaissances et de capacité à mettre en œuvre certains élément du Plan directeur Smart City. Par exemple, l’autorité urbaine dans son ensemble ne compte que deux employés dédiés aux TIC.
Le CoK a identifié un problème clair mais doit néanmoins faire preuve de prudence dans son approche
Pour que la transformation numérique systémique puisse avoir une incidence positive sur la société, il est essentiel que la jeunesse dispose de solides compétences numériques. L’autorité urbaine a clairement identifié ce problème et prévoit d’y remédier. Cependant, la ville doit veiller à ce que les solutions adoptées n’accentuent pas les inégalités actuelles, particulièrement celles qui affectent les membres les plus vulnérables de la société.
Étapes suivantes
Nous ne savons pas quelle sera la place accordée au Plan d’action local parmi les nombreux projets concurrents au sein de l’autorité locale et des plans nationaux. Kigali a néanmoins clairement identifié un problème à explorer pour développer une intervention claire.